Elliot dort de moins en moins bien.
J’ai l’impression de faire exactement le contraire de ce qu’il faudrait puisque le résultat est à l’opposé de ce que nous recherchons. Un peu comme mon sens de l’orientation. lorsqu’il faut rallier un point, je pars exactement à l’opposé. De même, à la maternité quand je donnais la température d’Elliot, au lieu de dire 36,9° je disais 39,6°. Evidemment, les yeux exorbités de la puéricultrice me faisaient prendre conscience de mon erreur.
Bref, tout ça pour dire que rien ne va plus. Elliot se réveille très fréquemment, il tient deux heures maximum. Il se rendort au sein qu’il ne lâche plus. Il fait ses dents mais je pense aussi à des terreurs nocturnes qui le poussent à chercher du réconfort.
Cette après-midi il s’est réveillé en pleurant et mes bras ne réussissaient pas à le calmer. L’après-midi s’est déroulée comme la nuit. Pourtant, il a mangé ce qui aurait dû le caler je pense.
J’en conclue que le sevrage va pas être pour tout de suite. Une bonne nouvelle, il boit à la tasse l’eau et le jus de fruit. Le lait mternisé, il n’en veut pas...
Il paraît que les bébés comme Elliot qu’on pourrait qualifier de «téteurs invétérés» ne veulent pas de petit frère ou de petite soeur. J’ai beau lui dire qu’il n’en perdrait pas moins d’intérêt, ça ne change rien !
Il est 23h00. Elliot est couché depuis 21h00, après avoir tété. Il pleure. Je décide de le prendre dans mes bras pour le bercer. Au bout d’un quart d’heure, il s’endort. Il passe à l’horizontal sans se réveiller. Il n’avait pas fondamentalement besoin de téter mais seulement d’être bercer pour retrouver son sommeil brisé par je ne sais quelle raison.