9 novembre 2009
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21:06
Elliot, avec deux ailes pour pouvoir un jour s'envoler.
C'est tentant de faire un enfant en se disant qu'il est à soi, qu'il sera l'enfant qui ne nous quittera pas parce qu'il nous doit bien ça!
Alors, après lui avoir donner la vie, on la lui reprendrait sans doute parce qu'on ne connaît pas soi-même la valeur de la vie.
Résister à ce besoin de tout maîtriser et laisser l'étonnement, l'émerveillement, l'audace entrer dans nos vies. Accueillir l'enfant en se rappelant que demain, il vivra sans nous une autre vie, sa vie. Parce que nos valeurs d'aujourd'hui ne sont pas celles qui perdureront demain. Parce que notre vécu ne vaut pas expérience dans son monde à lui. Parce qu'il n'y a rien de pire que de s'accrocher comme un boulet à la cheville de son enfant pour l'obliger à porter le poids de la solitude de ses parents.
"L'amour parental est le seul amour que nous offrons à un enfant pour lui permettre un jour… de nous quitter.", nous dit Jacques Salomé.
Alors, ouvrir son coeur, faire de son mieux pour offrir à son enfant des sources d'épanouissement, accepter de ne pas être tout puissant pour lui donner du bonheur. Partager, échanger, construire sa propre vie pour lui donner envie de construire la sienne et de croire à ses propres rêves.
Un petit tour sur le site de Jacques Salomé entre autre permet de découvrir nos vrais désirs qui se cachent en fait derrière nos peurs, de comprendre que "je" suis responsable de la relation que "j'ai" avec autrui car la relation est une écharpe qui implique deux extrémités, qu'il faut oser demander et ainsi laisser à l'autre la responsabilité de sa réponse... Tout un tas de considérations qui, quand on se penche dessus, nous apprennent à quel point nous sommes souvent coincés dans des situations parce que nous ne trouvons pas les mots ou les comportements adéquats pour s'en sortir.
C'est tentant de faire un enfant en se disant qu'il est à soi, qu'il sera l'enfant qui ne nous quittera pas parce qu'il nous doit bien ça!
Alors, après lui avoir donner la vie, on la lui reprendrait sans doute parce qu'on ne connaît pas soi-même la valeur de la vie.
Résister à ce besoin de tout maîtriser et laisser l'étonnement, l'émerveillement, l'audace entrer dans nos vies. Accueillir l'enfant en se rappelant que demain, il vivra sans nous une autre vie, sa vie. Parce que nos valeurs d'aujourd'hui ne sont pas celles qui perdureront demain. Parce que notre vécu ne vaut pas expérience dans son monde à lui. Parce qu'il n'y a rien de pire que de s'accrocher comme un boulet à la cheville de son enfant pour l'obliger à porter le poids de la solitude de ses parents.
"L'amour parental est le seul amour que nous offrons à un enfant pour lui permettre un jour… de nous quitter.", nous dit Jacques Salomé.
Alors, ouvrir son coeur, faire de son mieux pour offrir à son enfant des sources d'épanouissement, accepter de ne pas être tout puissant pour lui donner du bonheur. Partager, échanger, construire sa propre vie pour lui donner envie de construire la sienne et de croire à ses propres rêves.
Un petit tour sur le site de Jacques Salomé entre autre permet de découvrir nos vrais désirs qui se cachent en fait derrière nos peurs, de comprendre que "je" suis responsable de la relation que "j'ai" avec autrui car la relation est une écharpe qui implique deux extrémités, qu'il faut oser demander et ainsi laisser à l'autre la responsabilité de sa réponse... Tout un tas de considérations qui, quand on se penche dessus, nous apprennent à quel point nous sommes souvent coincés dans des situations parce que nous ne trouvons pas les mots ou les comportements adéquats pour s'en sortir.