Je ne me lasse pas de regarder ses yeux qui semblent absorber le monde comme deux fenêtres qui absorberaient la lumière. Deux fenêtres qui s’ouvrent pour faire entrer le monde et moi je tente de m’y engouffrer comme happer par la totale innocence de la limpidité d’un regard ouvert qui ne contient encore aucune arrière pensée, aucune lourdeur de souvenirs, aucune intention sinon celle de voir, on serait tenter de dire de boire plutôt que de voir, verbe qui s’accorde mieux avec la limpidité du bleu de ses yeux.
Alors, retrouver cette naïveté qui nous permet d’accueillir le monde et de nous faire grandir.
Les yeux d'un bébé sont clairs, purs contrairement aux nôtres comme si une pollution (de l'âme ou de notre environnement) les avaient ternis.