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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 23:38
Vendredi dernier, à la radio, une professeur de philosophie venait traiter d’un sujet dans le cadre de la semaine de préparation au bac de philosophie. Le sujet était :

"l’absence de désir permet-il d’être heureux ?"

 Le sujet contient un antagonisme, puisqu’il faut désirer être heureux, or il prône l’absence de désir.
Par ailleurs,  l’intervenante abordait le sujet en suggérant l’identification de l’un à l’autre : le désir et le bonheur.


Cela me rappelle qu' à désirer trop, on peut perdre de vue qu’il s’agissait d’un désir destiné à nous rendre heureux et dont on est finalement devenu l’esclave. Je me souviens d’une phrase entendue et qui avait retenue mon attention : il faut prendre garde à ne pas se laisser dominer par ce qu’on doit dominer.


Théodore Monod : le désir inassouvi, frustration insupportable qui nous sépare du bonheur, celui pour Théodore Monod, que procure l'aventure.

“Alors, avoir cotoyé si longtemps le désert et en quitter les frontières avant de les avoir pu franchir, rentrer avec ce désir inassouvi, cette curiosité insatisfaite ?
Départs, je vous louerai, et la grande aventure...
Caravanes, qui, sur le sable humide de la plage atlantique, partiez au rythme souple et lent des dromadaires, avec quelle fièvre je vous regardais disparaître, caravanes, dans le poudroiement doré des brumes sèches, attaché moi-même au rivage !” extrait de "Méharée"

Antoine de Saint-Exupéry : peut-on rêver si on a pas de désir ? Il disait,
“ Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité.”

La rêverie est cet instant de pose indispensable au cerveau pour mettre bout à bout les fils intérieurs qui nous permettent de construire le monde qui nous entoure. Ne pas rêver c'est condamner son intelligence à obéir à des lois et enregistrer des savoirs.

Merci de réagir à cet article pour donner votre réponse à ce sujet de philosophie.
 
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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 10:45

“ Nous devons apprendre à respecter la vie sous toutes ses formes, il ne faut pas détruire sans raison aucune de ces herbes, aucune de ces fleurs, aucun de ces animaux qui sont tous eux aussi des créatures de Dieu.” Théodore Monod

“ A notre époque, nous ne devrions plus être des hommes préhistoriques (amoureux de la chasse, de la guerre, de l’esclavage...); nous devrions être des hommes ayant une culture et un certain développement spirituel.”  Théodore Monod


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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 16:27
“ Au Pôle, je retrouve une certaine harmonie avec la nature, comme au matin du monde. C’est un lieu magique où l’on se rapproche de son être originel, de l’insouciance perdue. Ici, la vie interprète avec la glace et le vent, une symphonie éternelle... Mais les apparences sont trompeuses. Derrière ce décor d’une apparente virginité, l’infection sournoise de la pollution et du réchauffement climatique menace la vie. Aujourd’hui, l’homme saigne par cette déchirure entre le monde rêvé de l’enfance et son impuissance d’adulte à ne pas savoir le préserver.”  Jean-Louis Etienne


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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 10:01
Les mots sont comme des fenêtres.
Lorsqu’on les ouvre, on découvre un paysage, une pensée...
Lorsqu’on les ferme, ils nous enferment dans les geôles de nos tourments.

Selon les expressions, il y a les mots qui tuent, les mots qui blessent, les mots doux, les gros mots, on joue sur les mots, les mots qui dépassent notre pensée...

Les mots, ceux sans lesquels le monde n’existerait pas.

Ce matin, j’ai des mots plein la tête, des mots qui chantent, des mots sans importances, des mots qui remplissent l’espace de bruit et d’énergie.

Alors, tout devient beau et on oublie les angoisses, les idées noires, la course contre le temps... pour redevenir enfant, et rire de n’importe quoi.

C’est la décompression, la libération, une certaine forme de relativité où toute chose prend sa place.

C’est difficile de trouver la bonne place à chaque chose. Des citations, des réflexions nous apaisent d’un seul coup à leur lecture, car bien sûr, c’est de cela qu’il s’agit, d’un moment qui nous pose et nous ramène chez nous comme si nous en étions si loin.

“L’enfant qui ne joue pas n’est pas un enfant, mais l’homme qui ne joue pas a perdu à jamais l’enfant qui vivait en lui et qui lui manquera beaucoup”
Pablo Neruda “J’avoue que j’ai vécu”.

Y a-t-il des citations qui vous ramènent chez vous ?
Merci de m’en poster.
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 16:23

Quand ma chienne part se promener, elle sait qu'elle va découvrir de nouvelles senteurs, des pistes d'autres chiens ou celles d'animaux et tout ce que je ne peux imaginer. Elle a le pas allègre et saute de joie. Au retour, ses douleurs articulaires se réveillent ainsi que ses démangeaisons. 
Se projeter et découvrir de nouveaux espaces nous permet d'envisager plus sereinement la vie qu'en restant planter dans notre espace familier et protégé.
Les projets plutôt que le conservatisme de nos biens et valeurs ?... Surtout quand ça s'écroule.  

Laissez-moi un commentaire pour résister et ne pas déprimer. 

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 23:03

“Il est certain qu’un enfant dont la mère a commandé les sphincters ne sera jamais autonome dans sa conscience profonde à moins que, par chance, et cela arrive, il ne recommence à se salir dès qu’il est à l’école. Alors on lui fait honte, c’est grâce à cette régression qu’il se retrouve autonome, et le pipi dans la culotte disparaît assez rapidement si personne ne s’en occupe.”  p.322 “Les étapes majeures de l’enfance” Françoise Dolto

 

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