28 septembre 2009
1
28
/09
/septembre
/2009
22:45
Jai ouvert devant moi, l'édition de "100 photos de nature pour la liberté de la presse" vendu au profit de reporters sans frontière, ces sentinelles de la planète. Et là, les photos superbes rappellent autant la beauté de notre planète que sa fragilité.
On retrouve parmi les discours et les photos de tous ces témoins qui sont allés un peu plus loin que le palier d'à côté, la même envie de dénoncer le destruction de notre planète, dont l'homme est responsable. La Terre, planète unique où la vie est apparue, riche par la diversité des espèces qui la peuplent risque d'être victime de celle qui pourtant soit dit en passant, passe pour être la plus intelligente. Pour reprendre les propos de Théodore Monod, quand allons-nous cesser de nous comporter comme des hommes préhistoriques et enfin évoluer ?
La naissance de mon bébé m'a ramenée vers cet instant où la vie est devenue possible. Sans artifice, le prodige de la nature s'est reproduit, identique à chaque fois, créant ainsi toute vie. J'ai eu l'impression de replonger dans l'essentiel, ce sentiment qui manque à nos vies pour les rendre précieuses. Je suis retombée dans le présent, après avoir couru vers le futur et oubliée mon passé. Tous les fils se sont renoués avec cet événement qui marque à jamais ma vie, la vie. Le passé donne sens aujourd'hui à mon présent à travers un petit bonhomme qui s'inscrit dans la généalogie de ma famille mais pas seulement, dans la généalogie de l'humanité qui depuis quelques milliers d'années a su prendre une place.
Alors, de la fierté d'avoir donné naissance à un enfant, il reste l'inquiétude de l'avoir fait naître dans un monde de "malheur". Il est là, couché sur son transat, je lui raconte les images. Mais l'histoire qui les accompagne n'est pas gai pour un petit bout de quelques mois et je n'ai pas de fin heureuse à lui proposer, seulement l'espoir qu'il trouvera du bonheur malgré tout sur son chemin de vie.
N'aurons-nous bientôt plus qu'une profonde nostalgie pour parler de ce temps où la vie avait des formes multiples qui enrichissaient notre imaginaire et ouvraient des possibles en s'enrichissant de nos différences inter espèces. De la disparition de la biodiversité que pouvons-nous espérer découvrir le visage de notre humanité ?
Sans doute, y a-t-il une révolution urgente à faire, non pas pour sauver notre pain mais pour sauver notre avenir et celui des générations à venir.
On retrouve parmi les discours et les photos de tous ces témoins qui sont allés un peu plus loin que le palier d'à côté, la même envie de dénoncer le destruction de notre planète, dont l'homme est responsable. La Terre, planète unique où la vie est apparue, riche par la diversité des espèces qui la peuplent risque d'être victime de celle qui pourtant soit dit en passant, passe pour être la plus intelligente. Pour reprendre les propos de Théodore Monod, quand allons-nous cesser de nous comporter comme des hommes préhistoriques et enfin évoluer ?
La naissance de mon bébé m'a ramenée vers cet instant où la vie est devenue possible. Sans artifice, le prodige de la nature s'est reproduit, identique à chaque fois, créant ainsi toute vie. J'ai eu l'impression de replonger dans l'essentiel, ce sentiment qui manque à nos vies pour les rendre précieuses. Je suis retombée dans le présent, après avoir couru vers le futur et oubliée mon passé. Tous les fils se sont renoués avec cet événement qui marque à jamais ma vie, la vie. Le passé donne sens aujourd'hui à mon présent à travers un petit bonhomme qui s'inscrit dans la généalogie de ma famille mais pas seulement, dans la généalogie de l'humanité qui depuis quelques milliers d'années a su prendre une place.
Alors, de la fierté d'avoir donné naissance à un enfant, il reste l'inquiétude de l'avoir fait naître dans un monde de "malheur". Il est là, couché sur son transat, je lui raconte les images. Mais l'histoire qui les accompagne n'est pas gai pour un petit bout de quelques mois et je n'ai pas de fin heureuse à lui proposer, seulement l'espoir qu'il trouvera du bonheur malgré tout sur son chemin de vie.
N'aurons-nous bientôt plus qu'une profonde nostalgie pour parler de ce temps où la vie avait des formes multiples qui enrichissaient notre imaginaire et ouvraient des possibles en s'enrichissant de nos différences inter espèces. De la disparition de la biodiversité que pouvons-nous espérer découvrir le visage de notre humanité ?
Sans doute, y a-t-il une révolution urgente à faire, non pas pour sauver notre pain mais pour sauver notre avenir et celui des générations à venir.