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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 22:50

"Polka" est un magazine. Il présente des reportages parfois intéressants avec des photos de qualité. Je viens de lire sur un ancien numéro un article sur le film produit par Angélina Jolie : "Au pays de sang et de miel". Un film sur la guerre en Bosnie et le viol des femmes dans les camps de prisonnier. Elle se consacre apparemment à de nombreuses causes humanitaires. Finalement, son métier d'actrice ne lui prend que 20 % de son temps d'après cet article. 

J'admire évidemment ce dynamisme et cet altruisme. Quand je regarde mon emploi du temps, je ne vois que mes occupations quotidiennes partagées entre les lessives, repas, vaisselles et rangements et temps partagés avec mes deux petits bonhommes. Quelques sorties, repas avec des amis mais pas de temps pour envisager de m'investir dans des causes aussi fortes et produire quelque chose en plus. 

Comment peut-on être mère et accomplir (ce qui reste souvent dévolu aux hommes) des projets de vie de cet ordre ?

Je m'inquiète un peu pour la reprise du travail, mais ça rentrera de toute façon dans mon "timing" parce qu'il le faut. Mais, il y a tant de choses que j'aimerais faire et qui sont sans cesse repoussées aux calendes grecques. 

Est-ce une question d'organisation ou est-ce qu'exercer notre fonction de maman n'est pas un acte de don unique et prenant qui mérite un peu d'être mieux considéré ?

Comment Angélina trouve-t-elle du temps pour ses nombreux enfants ? 

Y a-t-il des blogueuses qui considèrent qu'elles sont parfaitement accomplies dans leur fonction maternelle ou d'autres qui regrettent de ne pouvoir en faire plus bien que conscientes cependant d'accomplir déjà ce qu'on pourrait comparer aux douze travaux d'Hercule ? Ou encore, y a-t-il des mamans qui comme Angélina Jolie réussissent à tout faire, tenir leur rôle de maman et accomplir un trajet professionnel ou des réalisations personnelles sans se sentir compressées dans un temps trop étroit ?

 

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 21:43

D'après l'intervenant d'une émission de radio, la mémoire, nous dit ce que nous sommes devenus, puisqu'on reconstruit nos souvenirs à chaque fois qu'on les rappelle.

Ainsi, nous racontons nos souvenirs avec notre système neuronal du moment. Hors, ce système évolue au fur et à mesure de nos expériences.

Ainsi, la pauvre souris qui a été soumise à un mauvais stimulus alors que clignotait une lumière, va construire un souvenir qui associera cette lumière clignotante à un danger. Si on ne lui envoie plus un stimulus désagréable en même temps que la lumière clignotante, elle va, non pas oublier mais construire un nouveau souvenir qui cette fois-ci n'associera pas la lumière clignotante à un danger. Mais, si par malheur, la lumière clignotante était à nouveau associée à un mauvais stimulus, la souris réagirait très vite car elle  en a déjà fait l'expérience et le souvenir ressurgit. 

Est-ce que la maman d'aujourd'hui qui écrit ce blog maintenant, le lira avec la même émotion, la même analyse des situations que la maman de demain, qui aura vécu plein d'autres événements ? 

Ainsi, quand nos parents nous racontent leurs souvenirs de notre enfance, leurs récits sont altérés par un repositionnement dû à la confrontation avec d'autres événements. Ca me paraît donc très important de raconter notre vécu pour que plus tard, nos enfants réalisent véritablement dans quel état d'esprit nous étions quand ils étaient petits et mieux apprécier leurs premiers moments de vie, ceux dont ils "ne se souviennent pas".

Ecrits et photos permettent donc de fixer le temps !

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 23:46

Ce n'est pas facile de choisir des extraits d'un texte sans risquer de trahir les intentions de l'auteur en général. Voici cependant, un extrait du livre de Jean Liedloff que j'ai déjà eu l'occasion de citer.

L’auteure développe la notion de «sociabilité innée» , notion qui s’oppose à celle qui veut que l’enfant n’est pas fondamentalement sociable et nécessite une éducation ou plus précisément un façonnage ou un modelage.


Dans le premier cas : « Les soins, tout comme l’assistance, sont prodigués uniquement sur demande. La nourriture pour nourrir son corps et les câlins pour nourrir son esprit ne sont ni proposés ni refusés mais toujours tout naturellement disponibles, avec beaucoup de simplicité et de grâce. Par-dessus tout, l’enfant est respecté et considéré comme bon à tout point de vue. Il n’y a pas d’enfants «méchants» ni «gentils». D’ailleurs, ces concepts n’existent pas. l’enfant est automatiquement sociable.


Ses actes sont acceptés comme étant ceux d’une créature de bonne nature. Cette hypothèse de bonne nature ou de sociabilité, caractéristique innée de la nature humaine, détermine l’attitude du Yékwana envers les autres, peu importe leur âge. C’est aussi la pierre angulaire sur laquelle repose le développement de l’enfant, encouragé par ses proches.» p.126

 

Dans le deuxième cas, « Lorsqu’un aîné mène ou guide un plus jeune, il interfère dans son développement puisqu’il lui fait abandonner une voie naturelle et optimale au profit d’une autre qui l’est moins. L’hypothèse de la sociabilité innée est aux antipodes de la croyance civilisée pratiquement universelle selon laquelle les impulsions d’un enfant doivent être modelées pour le sociabiliser. Chacun y va de sa propre imagination : raisonnement, menace physique ou verbale, insulte...» p.126 - 127


« Or, c’est seulement en partant de ce principe ( sociabilité innée) et de ses conséquences  que nous pourrons comprendre l’infranchissable fossé entre d’une part, leur étrange comportement duquel découle un degré élevé de bien-être et d’autre part, nos calculs prudents qui entraînent un degré de bien-être bien inférieur.» p.127

 

Toute guidance que l’enfant n’a pas demandé ne lui apporte rien de positif. « Le tribu payé par un enfant poussé dans la direction désignée comme la meilleure par ses parents est très lourd et se ressent sur sa personnalité tout entière. Son bien-être en sera directement affecté. Ses aînés exercent une grande influence sur ses choix ou son comportement par ce qu’ils semblent attendre de lui. Mais ils ne peuvent rien lui apporter de plus en substituant leurs objectifs aux siens ou en lui «disant ce qu’il doit faire». p. 127

 

http://www.jjlcc.myphotoalbum.com/

Cette adresse permet d’accéder à l’album photo de Jean Liedloff, l’auteure du concept du continuum. Les images accompagnent le texte de façon extrèmement complémentaire. 

 


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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 23:58
Les coups de gueule d'un jour ne refont pas le monde. Après la colère, les regrets et tout reprend son équilibre. L'un s'excuse, les autres pardonnent. C'est compliqué parfois, une famille !
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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 23:38

 

L'amour parental est le seul amour que nous offrons à un enfant pour lui permettre un jour ... de nous quitter.
Jacques Salomé

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 22:49
Acheter au hasard, inspirée par le titre “Je vivais seul au fond des bois”, j’ai trouvé en ouvrant les premières pages LA problématique existencielle qui traverse apparemment les siècles sans trouver finalement une issue. Pourquoi la vie, notre vie, cette vie ? Et surtout, peut-on être heureux ? Questionnement d’autant plus à propos, au moment de l’esclavage, époque de l’auteur.

Incapacité à prendre en charge notre devenir, y-a-t-il un espoir pour que la génération à venir sache faire d’autres choix plutôt que de marcher invariablement dans les traces de leurs prédécesseurs. Aujourd’hui, l’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de l’avenir non seulement des individus mais aussi de notre planète. N’y-a-t-il pas d’autres scénarios possibles que ceux proposer dans les films catastrophes comme le prochain film américain “2012” qui promet un sauvetage des meilleurs d’entre nous dans un providentiel vaisseau spatial à destination d’une nouvelle planète qu’on saura sans doute consciencieusement polluer.

A propos de la vie, celle qui est guidée par ce qu’on nous a dit être bien, Henri David Thoreau s’insurge ; “ Ce que mes voisins appellent bien, je le crois en mon âme, pour la majeur partie, être mal, et si je me repens de quelque chose, ce doit fort vraisemblablement être de ma bonne conduite. Quel démon m’a possédé pour que je me sois si bien conduit ?(...) Une génération abandonne les entreprises d’une autre comme des vaisseaux échoués.” p.20, 21

C’est un encouragement au changement, à croire dans le chemin qu’on s’invente plutôt qu’à suivre, celui tout tracé des anciens. “Ainsi bel et bien, nous sommes contraints de vivre, vénérant notre vie, et niant la possibilité de changement. C’est le seul moyen, déclarons-nous ; mais il est autant de moyens qu’il se peut tirer de rayons d’un centre...” p. 21

Personne n’ayant approuvé la fonction qu’il voulait assumer, proche de la nature, il a décidé de se retirer dans les bois et d’y vivre pendant plus de deux ans.

Bref, il existe de nombreux freins au changement, comme l’opinion qu’on a de soi. Mais, si parfois on risque l’évocation d’un rêve, on se heurte au temps, celui qu’on laisse passer, trop pressé d’effectuer notre tâche, celle qui est valorisée par le travail et la soumission à son ordre. On a plus qu’à attendre la retraite, et encore... Alors, rêver et se souvenir de la phrase de H.D. Thoreau : “Comme si l’on pouvait tuer le temps sans insulter à l’éternité.”p.16
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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 22:49

Bébé saisit les objets et les porte à sa bouche. Parfois, les bras se jettent encore un peu dans tous les sens. Preuve de l'immaturité de son système nerveux. Alors, prodige des premiers mois de la vie qui apportent chaque jour des progrès, la maturation affine les gestes, éveille les sens, développe le langage, améliore les postures...

Ce bébé si peu autonome nous a si bien séduit qu'aujourd'hui, nous percevons bien moins sa fragilité des premiers jours que sa capacité à imposer ses désirs et besoins... sa personnalité.
Une communication de type langagière s'instaure avec les premières vocalises qui nous imitent tant dans le débit que les intonations. On discute; Bientôt on pourra essayer le langage des signes pour communiquer avant le langage articulé.

Nous nous émerveillons de ces phrases composées de petits sons qui viennent du fond de la gorge et qui sont comme ponctuées d'un point par des bulles qui débordent de ses lèvres "trompéteuses" avec en prime la langue qui déborde de la bouche. Il se cache alors dans le double menton qui apparaît quand il baisse la tête pour s'enfouir dans ses mains.
Il ajoute quelques tortillements du bassin en cambrant son dos. Chez le bébé, même le corps est langage.

C'est un bébé souriant qui nous sollicite beaucoup et qui n'a pas peur des gens qui s'attroupent autour de lui pour s'enthousiasmer et conquérir ses faveurs en ajoutant force "roucoulades" et bisous. Cependant, ce soir, il s'est mis à pleurer en dormant. Est-ce que ce sont des terreurs nocturnes ? Elles sont fréquentes paraît-il chez les bébés qui ont eu une naissance difficile...

Merci de me donner un avis à ce sujet... 

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 22:13
Ce matin en me levant, gros coup de fatigue. Je souriais à Elliot mais je me sentais las. J'exécutais les gestes quotidiens plus que je ne les vivais. Je portais Elliot avec effort, tant le dos et toutes mes articulations me faisaient mal. Petite dépression difficile à surmonter, bref, une fatigue immense et l'envie de dormir. Evidemment, Elliot a beaucoup pleuré. Comment être serein quand celle qui le nourrit autant de lait que d'attentions quotidiennes est complètement déconnectée ?

Depuis quelques jours, ses sollicitations ont repris comme à ses premières semaines. Beaucoup de pleurs et souvent au sein pour têter. Est-il stressé ou passe-t-il un cap dans son développement ? 
Le soir, son papa l'a promené un peu dehors. Il était calme et observateur. Mais pas question de se coucher sans un câlin avec sa maman et la dernière tétée de la journée, toujours longue avec une pause somnolente dans les bras de maman avant d'avaler les dernières gorgées de lait, histoire de "tester" le lien affectueux, prévenant et bienveillant de sa maman avant de s'endormir.

C'est difficile de se sentir aussi peu réactive quand on sait toute la fragilité des repères d'un si petit bébé dont la bonne santé et la bonne humeur dépendent autant de ce qu'il perçoit des états d'âme de ses parents et les premiers mois beaucoup ceux de sa mère, que du lait qu'il avale.

Il y a des jours où on fait tout pour que ça passe et ça ne passe pas. j'aurai dû me douter que les leçons de la grossesse puis de la maternité des premiers mois ne s'arrêtaient pas là :-)
On se découvre tous les jours autant de nouvelles compétences que de limites. Des compétences telles que , la patience, l'endurance, l'altruisme, le don de soi..., car comme dans "le seigneur des anneaux" on a trouvé son "précieux" trésor. Des limites telles que, l'incompréhension, les doutes, les interrogations, la fatigue car un enfant ce n'est pas prévisible ni réglable comme on peut nous laisser croire ou plutôt comme on peut le désirer parfois, juste pour se sentir maître de la situation en montrant, comme on sait si bien "comprendre" les demandes de son enfant. 

Pas du tout. La maternité, c'est d'abord de l'instinct. Celui qui nous permet de réagir comme un réflexe de survie face aux "urgences" de soin. Car souvent, on a le sentiment d'une urgence : alerte quand le désir de téter est là, alerte quand le désir d'être dans les bras est impérieux, alerte quand la couche l'incommode, alerte quand personne n'est près de lui, alerte quand il fait trop chaud, trop froid, trop de stimulation, pas assez de stimulation...

C'est sans doute pour toutes ces raisons entre autre, qu'expérimenter la maternité est aussi prenant et épuisant tant physiquement que mentalement. Il s'agit de tenir le choc et de s'habituer à un nouveau rythme, une nouvelle perception des priorités dans ses activités, et d'envisager en même temps un "retour" à la "normale" quand il faudra reprendre le travail.

Un enfant, c'est pour la vie et ses sollicitations nous tiennent en éveil et en action mieux que tout autre projet. Un relâchement est synonyme d'un coupable abandon et nous rappelle qu'on a vraiment une grande responsabilité en même temps qu'un grand privilège, celui d'avoir un enfant.

Avez-vous parfois ressenti cette fatigue "désespérante" ? Avez-vous déjà passer plus de temps sur n'importe quel autre projet de vie qu'à vous occuper de votre enfant ?
Merci d'apporter un commentaire à cet article.


 
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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 22:13
Le défi du blog c'est d'entretenir un lien, une conversation au quotidien avec des sujets "profonds" ou des "petits riens".

Certains ont un art à partager, celui de l'écriture, de la peinture, de la photo... D'autres nous font découvrir leur quotidien dans les faits ou dans leurs pensées.

Je cherche donc ce que j'aimerai partager pour susciter des avis.

Comme l'a remarqué Eglantine, j'ai l'art de me torturer l'esprit avec des réflexions, des témoignages, des craintes, des blocages, des émotions...
C'est avec admiration que je découvre des blogs plein de légèreté, capable de nous faire sourire ou de nous émerveiller. J'aime les visiter et prendre le temps de les lire.

Alors, tant pis, j'ai encore besoin de libérer une émotion qui a terni mes joies et que j'aimerai développer avec l'aide de vos réflexions.


Qu'est-ce que le respect ?

Voici différentes situations.

Un enfant a perdu son chapeau. Quand la mère découvre la perte du chapeau elle se fâche et conclue que son enfant est négligent et tête en l'air.

La femme n'est pas considérée comme l'égale de l'homme.

Un enfant considère son bâton comme un trésor, ses parents lui demandent de le jeter avant de monter en voiture.

Un paysan veut protéger ses récoltes et tue plusieurs ragondins.

Un oncle tente de faire respecter les règles de sécurité dans une barque à son neveu de quatre ans. Celui-ci les enfreins au risque de tomber à l'eau. 

Un céréalier arrose son maïs en dépit de la sécheresse.

Des défenseurs de la nature jettent au large de gros blocs de rocher pour que les filets des pêcheurs industriels se déchirent en raclant le fond des mers.

Partant de ces exemples, voici une définition possible du respect :

le respect dépend de notre capacité à juger une situation : certains trouveront irrespectueux l'acte d'une personne que d'autres pourront approuver.
On respecte un être quand on ne lui nuit pas consciemment. 
Le respect est le contraire de la nuisance.


Quelle nuisance inflige-t-on à autrui quand on humilie, qu'on dénigre, qu'on décourage, qu'on n'écoute pas, qu'on détruit, qu'on ne cadre pas, qu'on méprise, quand on cherche son profit...? 

Y a-t-il un consensus possible autour de la notion de respect et comment le partager avec nos enfants pour améliorer les relations conflictuelles du quotidien ou comprendre l'enjeu de sa prise en compte dans des décisions économiques, politiques, culturelles ou sociales ?

Merci de réagir à cet article.



 
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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 22:30

Quand il n'y aura plus de raison d'espérer, il restera l'amour d'une mère.

Je ne peux supporter la souffrance des mères juives, qui, pendant la seconde guerre mondiale, dans les camps de concentration, étaient contraintes de cacher leur enfant qui représentaient des bouches inutiles à nourrir. Elles leur chantaient des berceuses dans lesquelles elles exprimaient toute leur souffrance. Il ne fallait pas que les enfants pleurent pour ne pas être découverts. (lu dans un livre sur l'éducation autrement)

 

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